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Fantomes du Forum 4 (French)

The Hockey News Fantomes du Forum 4 (French)

<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0024-011567/10266396-1-eng-US/f0024-012.jpg" title="f0024-01" width="721" height="1115"><figcaption class="caption-body">Yvan Coumoyer: caprtaine de 1975 a 1979</figcaption><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0024-021121/10266403-1-eng-US/f0024-022.jpg" title="f0024-02" width="172" height="139"></div>Voici notre classement des dix meilleures equipes dans 1&rsquo;histoire du Forum:1 1976-77 Dirige par Scotty Bowman, le Canadien etablit a 132 points la mar que de la LNH. Les 60 gains et huit revers au cours d&rsquo;une saison de 80 matchs sont des sommets, ainsi que les 27 gains a 1&rsquo;etranger et le seul re vers au Forum. Sequence de 38 matchs sans defaite au Forum. Saison de 387 buts contre 171 et conquete de la coupe Stanley. Dryden, Robinson, Lafleur et Shutt nommes sur la premiere equipe d&rsquo;etoiles; Lapointe, sur la deuxieme. Trophees Art Ross, Hart et Conn Smythe pour Lafleur; le Vezina pour Dryden et Michel Larocque et le Norris pour Robinson.2 1959-40 Quatrieme titre en cinq ans et cinquieme coupe Stanley d&rsquo;affilee pour les hommes de Toe Blake, un record. Beliveau, Henri Richard et Geof-frion parmi les sept meilleurs pointeurs. Cinquieme Vezina d&rsquo;affilee pour Plante et cinquieme Norris en six ans pour Harvey, nomme sur la premiere equipe d&rsquo;etoiles avec Beliveau; Plante et Geof-frion, sur la deuxieme. Maurice Richard annonce sa retraite.3 1943-44 Avec Dick Irvin, le Canadien presente une fiche de 38-5-7 et un pourcentage de 0,830, deuxieme meil-leure moyenne de tous les temps, et gagne la coupe Stanley. Vezina et premiere formation d&rsquo;etoiles pour Duman. Lach est choisi sur la deuxieme formation avec Butch Bouchard et le Rocket. Record de sept buts en une periode dans un gain de 11-0 contre Toronto.4 1961-62 Premier au classement, mais Toronto gagne la coupe Stanley. Le trophee Vezina est remis a Plante, dernier gardien en 34 ans a meriter le trophee Hart. Le trophee Calder deceme a Robert Rousseau. Claude Provost termine deuxieme au scrutin pour le trophee Lady Byng. Plante et Jean-Guy Talbot acce-dent au groupe select des etoiles.5 1930-31 Sous Cecil Hart, le Canadien champion et recipiendaire d&rsquo;une deuxieme coupe d&rsquo;affilee. Championnat et trophee Hart pour Morenz, nomme sur la premiere equipe d&rsquo;etoiles avec Joliat; Sylvio Mantha, sur la deuxieme. Le President et Honorable Athanase David vante les qualites du Canadien: "Bien peu d&rsquo;equipes affichent ce sentiment de fierte profonde que professe le Canadien. Quel que soit leur salaire, les joueurs du Canadien ne jouent pas seulement pour I&rsquo;argent, mais pour 1&rsquo;amour du jeu.&rdquo;6 1955-55 Dirige par Toe Blake, le Ca-nadien gagne le championnat et la pre-miere de ses cinq coupes Stanley d&rsquo;affilee. Beliveau termine en tete des pointeurs et merite le trophee Hart. Quatre joueurs terminent parmi les meilleurs marqueurs. Plante et Harvey gagnent les trophees Vezina et Norris. Plante, Harvey, Beliveau et Maurice Richard nommes sur la premiere equipe d&rsquo;etoiles; Tom Johnson et Bert Olmstead, sur la deuxieme.7 1978-79 Sous la direction de Scotty Bowman, quatrieme championnat et quatrieme coupe Stanley d&rsquo;affilee. Dryden, Robinson et Lafleur nommes sur la premiere equipe d&rsquo;etoiles et Serge Savard, sur la seconde. Cinquieme saison de suite de 50 buts ou plus pour Lafleur. Le tandem Dryden-Larocque en-leve les honneurs du trophee Vezina; Bob Gainey gagne les trophees Frank J. Selke et Conn Smythe et Serge Savard, le trophee Bill Masterton.8 1944-45 Guide par Dick Irvin, le Canadien est champion, mais est eliminepar Toronto. Lach, Richard et Blake se classent 1-2-3 et totalisent 220 points en 50 matchs. Elmer Lach gagne le trophee Hart et Bill Duman, le Vezina. Emile Bouchard, Duman et la Punch Line au complet se retrouvent sur la premiere equipe d&rsquo;etoiles et Glen Harmon, sur la deuxieme.9 1958-59 Six joueurs du Canadien sur les equipes d&rsquo;etoiles: Beliveau, Plante, Johnson et Moore sur la premiere; Harvey et Henri Richard, sur la seconde. Championnat et coupe Stanley. Moore et Beliveau terminent 1-2. Ralph Backstrom merite le Calder; Plante, le Vezina et Johnson enleve le Norris.10 1992-93 Fascinante et memorable fin de saison! L&rsquo;equipe de Jacques 2 Demers remporte 11 matchs d&rsquo;affilee " dans les series, 10 en prolongation. Pa-trick Roy, avec une fiche de 16-4 et une-moyenne de 2,13 buts alloues, merite un odeuxieme Conn Smythe en carriere. &#9632;

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Dans ce numéro

“Peu d’equipes avec autant de fierte!”

<div class="image-hero"><img title="f0025-02" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0025-02966/10266441-1-eng-US/f0025-022.jpg"></div><div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0025-011366/10266448-1-eng-US/f0025-012.jpg" title="f0025-01" width="172" height="139"></div>1 Quel fut le seul defenseur du Ca-nadien a avoir gagne le trophee Calder?a) Jean-Claude Tremblayb) Jacques Laperrierec) Sylvio Mantha2 Quels furent les deux seuls joueurs du Canadien a avoir merite le Lady Byng?a) Jean Guy Talbot et Tom Johnsonb) Emile Bouchard et Phil Goyettec) Mats Naslund et Toe Blake3 Centre quel gardien Guy Lafleur a enfile trois fois son 50e but?a) Denis Herronb) Rogatien Vachonc) Tony Esposito4 Quel joueur du Canadien lors de la Serie du siecle en 1972 participa aux quatre victoires du Canada et au match nul, mais ne fut pas en uniforme lors des trois revers de 1&rsquo;equipe?a) Larry Robinsonb) Serge SavardC) Guy Lapointe5 Qu&rsquo;ont en commun Guy Lafleur, Scotty Bowman et Gordie Howe?a) Retour dans la LNH apres avoir ete intronises.b) Nes tous les trois sous le signe de la Balance.c) Quinze ans d&rsquo;ecart entre chacun.6 Quel joueur du Canadien a ete sumomme "Ti-Nomme&rdquo;?a) Normand Dussault (1947-1951)b) Normand Baron (1983-1984)c) Normand Dupont (1979-1980)7 Quel joueur du Canadien a porte le numero &ldquo;13&rdquo;?a) Terry Harperb) Bill Boucher gc) Tony Demers8 Qua ete 1&rsquo;homme de fer du Canadien? Il a joue dans 560 matchs d&rsquo;affilee?a) Jim Robertsb) Chris Nilanc) Doug Jarvis<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0025-03668/10266434-1-eng-US/f0025-032.jpg" title="f0025-03" width="704" height="572"></div>9 Concemant Jacques Plante et Doug Harvey, laquelle de ces reponses est inexacte?a) Ont joue avec les Rangers et les Bluesb) Ont oeuvre au sein de l&rsquo;AMHc) Ont chacun gagne un trophee Hart10 Quel joueur a porte le chandail numero &ldquo;0&rdquo; avec le Canadien?a) Frank Brimsekb) Paul-Emile Bibeaultc) Georges Hainsworth11 Quel joueur, Jean-Claude Tremblay, recommanda-t-il au Canadien au repechage universel de 1993?a) Saku Koivub) Valeri Burec) Marko Kiprusoff12 Le Forum de Montreal a ete erige pour les Maroons en 1923 et 1924 au cout de 1 500 000 $ Quel est le cout total approximatif initialement prevu par le consortium d&rsquo;architectes Lemay et Associes, Lemoyne, Lapointe, Magne, en collaboration avec Daniel Arbour et Associes, pour la construction du Centre Molson?a) 150 millions $b) 230 millions $c) 310 millions $13 qui Ronald Corey succeda-t-il a titre de 1 le president du Club de Hockey Canadien, le 12 novembre 1982?a) Morgan McCammonb) Jacques Courtoisc) J. David Molson14 Quelle fut la plus longue sequence du Canadien sans coupe Stanley?a) Treize ansb) Dix ansc) Sept ans15 Le Canadien disputa sa premiere partie au Forum le 29 novembre 1924. Quel joueur marqua alors deux buts dans un gain de 7-1 lors de ce match inaugural aux depens des St. Pats de Toronto?a) Rene Lafleurb) Rene Joliatc) Aurele Joliat<h2>REPONSES</h2>1. b)2. c)3. b)4. a)5. a)6. a)7. b)8. c)9. c)10. b)1. a)12. b)13. a)14. a)15. c) &#9632;

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CONNAISSEZ-VOUS LES FANTOMES?

<div class="image-hero"><img title="f0014-01" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0014-012351/10266071-1-eng-US/f0014-012.jpg"><figcaption class="caption-body">AFFLCHES SOUVENIRS-7</figcaption></div> &#9632;

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MAURICE RICHARD

Constant en 1&rsquo;An de Grace 1924, k Forum n&rsquo;est plus, mais son souvenii demeure. Plusieurs legendes n&rsquo;onl jamais sillonne sa patinoire. D&rsquo;autres Font a peine effleure. Ils ont nean-moins empreint de leur noblesse et de leur fierte la glorieuse histoire de cette institution. Intronises, ils sont aussi Fantomes a leur facon.GEORGES VEZINA L&rsquo;un des plus reputes gardiens de 1&rsquo;histoire, son nom perpetue depuis 1926-27 1&rsquo;excellence a cette position. Ne a Chicoutimi en 1888, done d&rsquo;un sang-froid remar-quable, Georges Vezina etait le vivant portrait de 1&rsquo; athlete parfait. Fier com-petiteur, il disputa 328 matchs d&rsquo;af-filee et 39 autres dans les series pour une moyenne a vie de 3,46 buts par match a une epoque ou les gardiens ne pouvaient s&rsquo;elancer sur la patinoire. Membre de cinq equipes champion-nes, il gagna deux fois la coupe Stanley. Au cours d&rsquo;un match le 28 novembre 1925, il s&rsquo;affaissa et fut empoite par la tuberculose a 39 ans, le 27 mars 1926. Peu de temps apres, le Canadien etablissait ses quartiers au Forum. Intronise en 1945, Vezina a laisse derriere lui un souvenir inoubli-able&hellip; et 22 enfants.JACK LAVIOLETTE Rapide defenseur et ailier gauche ne a Belleville, Ontario en 1879. Fut l&rsquo;un des premiers "Flying Frenchmen&rdquo; et premier capi-taine du Canadien. Aida le club a ga-gner sa premiere coupe en 1916.JOE HALL Defenseur ne en Angleterre en 1882. Remporta deux coupes Stanley avec les Bulldogs de Quebec. Victime de la grippe espagnole, il suc-comba lors de la finale inachevee de 1919 mettant aux prises le Canadien aux Metropolitans, a Seattle.DIDIER PITRE Ailier droit et defenseur ne a Sault Ste-Marie en Ontario en 1884. Parapha son premier contrat en 1909 et aida le Canadien a meriter sa premiere coupe Stanley en 1916.JOE MALONE Centre et ailier gauche ne a Sillery en 1890. Repeche des Bulldogs de Quebec en 1917. Il y retourne a la reactivation du club en 1919. Surnomme "Le Fantome", il entile 44 buts en 20 matchs avec leCanadien en 1917-18. Recordman de la LNH, avec sept buts dans un match.SPRAGUE CLEGHORN Defenseur et ca-pitaine de 1921 a 1925, ne a Montreal en 1890. Mene le Canadien a la coupe Stanley en 1924. Meurt accidentelle-ment dans le Port de Montreal. Son frere et coequipier Oldie s&rsquo;eteint aussi dans les heures subsequentes.<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0022-011631/10266327-1-eng-US/f0022-012.jpg" title="f0022-01" width="602" height="1504"><figcaption class="caption-body">Georges Vezina</figcaption></div>HERB GARDINER Defenseur ne a Winnipeg au Manitoba en 1891. A sa premiere saison en 1926-27, a 35 ans, il fit etalage de son leadership et gagna le trophee Hart.ALBERT SIEBERT Defenseur et ailier gauche ne a Plattsville en Ontario en 1904. Capitaine, recipiendaire du trophee Hart et deux fois membres des equipes d&rsquo;etoiles. Il a aussi joue pour les Maroons. Nomme successeur a1 entraineur Jules Dugat en 1939, il perit noye au cours de Fete, a 35 ans.NEWSY LALONDE Defenseur, ailier droit et centre, aussi capitaine et entraineur, Edouard Charles "Newsy" Lalonde est ne a Cornwall en 1887. Prolifique mar-queur, il enfila 318 buts en 230 matchs avec le Canadien et aida 1&rsquo;equipe a rem-porter la coupe Stanley au printemps 1916. Prete aux Creamery Kings de Renfrew, pres d&rsquo;Ottawa, pour les series eliminatoires de 1910, il secoua 38 fois les cordages en 11 matchs. Ce sont cependant les Wanderers de Montreal qui remporterent la coupe Stanley. En carriere dans les rangs professionnels, il connut six matchs de cinq buts, trois de six filets et des soirees de huit et neuf buts. Intronise en 1950, annee meme ou La Presse Canadienne le proclama "joueur de crosse par excellence de la premiere demie du siecle.&rdquo;BUDDY O&rsquo;CONNOR Centre ne a Montreal en 1916, il aide le Canadien a ga-gner quatre championnats et deux fois la coupe Stanley. Rapide patineur de la ligne d&rsquo;attaque "Razzle-Dazzle", avec Gerry Heffernan et Pierre &ldquo;Pete&rdquo; Morin. Il est echange aux Rangers de NewYork et il termine deuxieme meilleur pointeur de la ligue, un point derriere Elmer Lach. Il y gagne les trophees Hart et Lady Byng.BERT OLMSTEAD Ailier gauche ne a Scepter en Saskatchewan en 1926. Aide le Canadien a remporter deux championnats et quatre coupes Stanley, et une cinquieme avec Toronto en 1966. Forme un redoutable trio avec Beliveau et Geoffrion. Deux fois membre des equipes d&rsquo;etoiles.TOM JOHNSON Defenseur ne a Bal-dur au Manitoba en 1928. Aide le Canadien a gagner six championnats et autant de coupes Stanley. Deux fois membre des equipes d&rsquo;etoiles, freine 1&rsquo;elan prodigieux de Doug Harvey en lui ravissant le James Norris en 1958-59.BATISSEURS INTRONISES William Nor-they, Donat Raymond, Frank Selke, J. Ambrose O&rsquo;Brien, Leo Dandurand, Tommy Gorman, Hartland de M. Molson, Jos Cattarinich, Sam Pollock et Scotty Bowman. &#9632;

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D’AUTRES IMMORTALS

<div class="byline">Alain Guilbert, President, Publications Transcontinental inc.</div>II existe un point en commun entre le masque emblematique du theatre et celui mis au point par le gardien Jacques Plante. Au coeur de Taction et sous les feux de la rampe du Forum et d&rsquo;ailleurs, 1&rsquo;as gardien du Canadien jouait merveilleuse-ment bien son role. Il avail, lui aussi, le sens du dramatique.Dans ce quatrieme et dernier volet des Fantomes du Forum, The Hockey News le designe comme gardien par excellence dans I'histoire du Forum. Plante a non seule-ment ete le plus talentueux, mais aussi le plus innovateur, un leader et Tun des artisans des cinq conquetes de la coupe Stanley, entre 1956 et 1960. Ken Dryden et Patrick Roy suivent au classement.<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0003-012256/10265591-1-eng-US/f0003-012.jpg" title="f0003-01" width="452" height="711"></div>Meme s&rsquo;il a donne son nom au trophee du gardien par excellence, Georges Vezina n&rsquo;a pas ete retenu, car il n&rsquo;a pas joue suffisamment de matchs au Forum pour y etre. TLa S t eligible. On doit se rappeler que Vezina s&rsquo;est affaisse lors d&rsquo;une partie, le 28 novembre 1925, a Tarena de Ville Mont-Royal et qu&rsquo;il est decede dans les mois qui suivirent. On doit aussi se rappeler que ce n&rsquo;est qu&rsquo;a compter de 1926 que le Forum est devenu la demeure per-manente du Canadien.Nous avons demande au maire de Montreal, monsieur Pierre Bourque, ses commentaires sur le transfert historique des activites du Forum au Centre Molson. &laquo;L&rsquo;avenement du Centre Molson, dit-il, procure a Montreal un atout touris t1que et econom14ue e premiere importance. e nouveau temple du Canadien dotera la metropole d' une visibilite et d' une renommee accrues p, u-mi les grandes vilies nord-americaines oi:1 evolue Lill club de la Ligue nationale.&raquo;Le premier magistrat de la Ville de Montreal encha111e en disant: &laquo;L'implantation strategique du Centre Molson a proximite du centre-ville. de la Cite internationale et du Vieux-Montreal augmentera l'achalandage touristique dans ces secteurs. Son exploitation comme nouveau temple du Canadien et salle de spectacles grandioses. lit-ii, contribuera a faire du Centre Molson un site de calibre international et une installation culturelle d'envcrgure&hellip; Cet ensemble multifonctionnel assurera le prolongement du centre-ville ct pennettra!'extension du reseau du Montreal souterrain.&laquo;Pour ces raisons, raconte M. Bourque. jc ne suis pas nostalgique devant ladisparition du Forum. Neanmoins. ii importe de lui trouver une vocation alternative, afin de maintenir la vitalite de ce secteur strategique.&laquo;Je garde toutefois d' excellents souvenirs du Forum. Dans Jes annees 40 et 50, mon pere m'y amcnait voir mes idoles, en pa11iculier Maurice Richard. Jc me rappelle cette atmosphere si particuliere, incarnant a la fois la culture populaire et!'emotion.&laquo;Plus lard. lorsque j' etais au Jardin botanique. j'ai pu constater que les invites du Jardin. en provenance d'autres pays, ressentaient la mcme chose apres etre alles voirjouer nos Canadiens au Forum. tis etaient en effct reconnus partout dans le monde et j' en eprouvais une grande fierte, &raquo; souligne M. Bourque.En terminant laissez-moi teliciter le president Ronald Corey, du Club de Hockey Canadien. d'avoir dote le centre-ville d'un tel monument. veritable heritage a vie, et vous exprimer toute la fierte des Publications Transcontinental d'avoir pu reunir dans cette collection d'aussi magnifiqueset imperissables souvenirs! &#9632;

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Jacques Plante a donne ses lettres dé noblesse à I'art de garder les buts

Vous pouvez vous procurer tousles numeros au prix de 3,25 chacun (taxes et l'rais de poste inclus) en ecrivant a: Publications Trancontinental inc., 1100, boul. Rene-Levesc1ue Ouest, 24e etage, Montreal (QC) H38 4X9 (5141392-2022 ext. 1-800-780-0181 Joindre votre cheque payable a Publications Transcontinental inc., en prenant soin de mentionner le ou les numeros desires.(Editions no I: Centres; no 2: Ailiers; no 3: Defenseurs; no 4: Gardiens) &#9632;

Vous avez manque un numero? Pas de probleme.

<h2>Redaction</h2>Redacteur en chefSteve DrydenJournalisteMarcel GaudetteCoordonnateur graphiqueDave BeanAdjoint a la rechercbeMarc GaudetteCorrectionJosee Baudet<h2>Production</h2>Coordination du projetClaude GirardPhotos de la page couverture:&bull; Denis Brodeur (Dryden)&bull; Harold Barkley (Richard)&bull; Frank Prazak/Temple de la Renommte (Plante)President, Al a in GuilbertDirectrice de I'administration, Ginette Roy &#9632;

Ours

The Hockey News

<div class="image-hero"><img title="f0004-01" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0004-012331/10265677-1-eng-US/f0004-012.jpg"><figcaption class="caption-body">(Photo: Nat Turofsky/Temple de la Renome)</figcaption></div><h2>1 GARDIEN</h2>Depuis les debuts de la Ligue nationale, Jacques Plante a ete 1&rsquo;unique gardien a graver sept fois son nom sur le trophee Vezina et le seul, depuis 1962, a avoir gagne le trophee Hart. Il succeda a Gerry McNeil en 1952 et gagna six fois la coupe Stanley, dont celles de 1956 a 1960. Il fut aussi choisi sept fois sur les equipes d&rsquo;etoiles.&laquo;I1 plaisait enormement a Jacques de voir les jeunes porter le masque, racon-te Jacqueline Gagne-Plante, epouse pendant 23 ans de 1&rsquo;innovateur. &laquo;Parce qu&rsquo;il portait une tuque en debut de carriere et un masque apres avoir ete atteint au visage a New York en 1959, plusieurs Pont tour a tour traite de &ldquo;grand tata&rdquo; et de &ldquo;peureux&rdquo;. Mais Jacques etait un gars brillant et un perfectionniste, doue du sens du spectaculaire. Il a revolutions Part de garder les buts. Ce n&rsquo;est pas a moi de dire qu&rsquo;il fut le meilleur, mais j&rsquo;aime croire qu&rsquo;il fut Pun des plus grands de 1&rsquo;histoire du hockey.&raquo;&laquo;C&rsquo;est parce qu&rsquo;il etait asthmatique que sa mere lui fit porter des camisoles de laine, pour absorber la sueur, et lui apprit a tricoter des tuques pour garder sa tete bien au chaud,&raquo; rappelle Jacqueline favori des foules, meme s&rsquo;il lui arriva d&rsquo;etre conspue, parce qu&rsquo;il s&rsquo;eloignait parfois un peu loin de ses filets.&raquo;Jacqueline se rappelle que les Americains misaient beaucoup sur Jacques Plante pour attirer les foules aux matchs des Bisons a Buffalo. &laquo;Ils di-saient dans leur publicite: &ldquo;Parents, ame-nez vos enfants manger de la bonne creme glacee et voir a P oeuvre par la meme occasion un chat et un serpent&rdquo;. Jacques avait vraiment Pagilete d&rsquo;un chat et la rapidite d&rsquo;un reptile.*&raquo;Au printemps 1960, Plante presents une moyenne de 1,35 but en huit matchs et trois blanchissages. Apres cette cinquieme coupe Stanley du Canadien. 1&rsquo;illustre Gordie Howe declara: &laquo;I1 y a quelques annees, je le considerais comme un gardien banal. J&rsquo;ai change d&rsquo;idee depuis&hellip; Il est tres rapide, a un sang-froid remarquable, donne rarement des retours de lancer et il a une bonne main gauche&hellip;&raquo;Pour Ronald Corey: &laquo;Jacques a non seulement ete le meilleur gardien de sa generation, mais il s&rsquo;est illustre tout au | long de sa carriere comme un grand inno-| vateur qui a fait progresser le hockey et en particulier la science de garder les &bdquo; buts. C&rsquo;est lui qui fut le premier a quitter son rectangle et a porter un masque de g fayon permanente durant un match.&raquo;Apres une absence de quatre ans, Plante &laquo; joua tour a tour a New York, Saint-Louis, f Toronto et Boston, avant de terminer sa-carriere en 1974-75 a Edmonton dansz PAssociation mondiale. Il avait 46 ans. Il &sect; s&rsquo;est eteint en Suisse en 1986, a 57 ans.<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0004-10137/10265670-1-eng-US/f0004-102.jpg" title="f0004-10" width="752" height="469"></div> &#9632;

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JACQUES PLANNTE

<h2>2 GARDIEN</h2>A la retraite de Ken Dryden en juin 1979, Francois Beliveau le citait dans La Presse: &laquo;Je veux maintenant passer a autre chose. Je prends ma retraite, parce que je me suis suffisamment amuse au hockey&hellip; Je ne pense pas que j&rsquo;aurais pu connaftre autant de joies avec une autre equipe&hellip; Je m&rsquo;etais fixe comme objectif de jouer une dizaine de parties avec les Voyageurs et tout au plus un an avec le Canadien, uniquement pour me prouver a moi-meme que j&rsquo;en etais capable. Ensuite, je voulais retoumer aux etudes.&raquo;Pour Ken Dryden, un geant de 6 pi 4 po, diplome de 1&rsquo;Universit Cornell et de la Faculte de Droit de 1&rsquo;Universite McGill, le hockey fut une passion pendant sept ans. &laquo;I1 me manquera beaucoup, disaitil. J&rsquo;ai aime ce sport autant que 1&rsquo;on puisse aimer.&raquo;Il a se demander ce qu&rsquo;il serait advenu du Canadien en 1979-1980 si 1&rsquo;entraineur Scotty Bowman n&rsquo;avait accepte 1&rsquo;offre des Sabres de Buffalo, si Jacques Lemaire avait renonce a son pelerinage a Sierre en Suisse et si Yvan Cournoyer et Ken Dryden n&rsquo;avaient pris leur retraite. Le Tricolore venait de remporter coup sur coup quatre coupes Stanley et avait a sa portee le record de la Ligue nationale etabli 20 ans plus tot par le Bleu-blanc-rouge des annees 56 a 60. Avec Bernard Geoffrion, puis Claude Ruel derriere le banc, le Canadien remporta le championnat haut la main, mais il lui manqua les prouesses de Maitre Dryden devant les filets, dans les series. Le Canadien fut elimine par Bobby Smith et les North Stars du Minnesota.&laquo;Dryden etait beau, blond, grand, elegant, avait une voix grave, un debit articule, etait impressionnant,&raquo; ecrivait Rejean Tremblay au fil d&rsquo;un article oil il etablissait un parallele entre Dryden et le gardien auxiliaire Michel Larocque avec qui Dryden remporta quatre de ses cinq trophees Vezina. &laquo;Larocque possede untres beau talent; 1&rsquo;an dernier, je le considerais meilleur que Dryden&hellip;. Je suis certain de ce talent, mais je ne suis pas certain de sa stature comme homme; subir pendant 80 matchs le stress que doit endurer un gardien numero un d&rsquo;une grande equipe comme le Canadien exige une trempe Speciale&hellip;&raquo;<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0005-012178/10265715-1-eng-US/f0005-012.jpg" title="f0005-01" width="947" height="1826"></div>Et cette trempe speciale, Dryden 1&rsquo;avait. Il etait un grand maitre! Avant meme de devenir avocat, il plaida merveilleusement la cause du Canadien. En sept ans, il aida 1&rsquo;equipe a remporter cinq fois le trophee Prince de Galles et six fois la coupe Stanley. Au chapitre des honneurs individuels, en plus de ses cinq Vezina, il merita le trophee Conn Smythe, le trophee Calderet fut nomme six fois au sein desequipes d&rsquo;etoiles. Eliminatoires comprises, sa fiche fut de 338 victoires, 89 revers et 74 matchs nuls, avec 56 blanchissages et une moyenne a vie de 2,27 buts alloues par match. Tout simplement epoustouflant! Et tenezvous bien, il contribua son apport a 1&rsquo;attaque en totalisant 25 mentions d&rsquo;assistance, dont quatre en 16 matchs lors des series du printemps 1979.C&rsquo;est a cause de 1&rsquo;excellence de Ken Dryden, durant les series de 1971, si Rogatien Vachon fut relegue aux oubliettes et demanda a etre echange. Utilise par Scotty Bowman dans les six demiers matchs, Dryden avail ete davantage electrisant dans les 20 matchs des series, en route vers la coupe Stanley. Avec une maigre experience de 26 parties dans la Ligue nationale, il avait merite le trophee Conn Smythe deceme au joueur le plus utile a son equipe dans les series eliminatoires, bien avant de graver son nom sur le trophee Calder attribue au joueur-recrue de 1&rsquo;annee&hellip;<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0005-1032/10265708-1-eng-US/f0005-102.jpg" title="f0005-10" width="735" height="465"></div> &#9632;

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KEN DRYDEN

<h2>3 GBRDIEN</h2><div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0006-012569/10265760-1-eng-US/f0006-012.jpg" title="f0006-01" width="583" height="453"></div>Plusieurs croient et pensent vraiment que Patrick Roy est le meilleur gardien au monde. Et ils n&rsquo;ont pas tout a fait tort.Chaque vie ayant son secret, et chaque secret sa confidence, on ne saura sans doute jamais comment s&rsquo;est trame son depart du Forum. Un soir doublement glacial de decembre 1995, le Canadien fut malmene 11-1 par les Red Wings de Detroit. Par irrespect et insouciance, quelqu&rsquo;un laissa ce noble serviteur se faire tourner en ridicule, sous une avalanche de neuf buts et sous le regard de ses plus chauds partisans.I1 est a se demander si, a 30 ans, 1&rsquo;as gardien ceda sous la pression. Avait-il inconsciemment souhaite, comme d&rsquo;autres veterans avant lui, terminer sa carriere sous d&rsquo;autres cieux? Ou l&rsquo;a-t-on subtilement pousse vers la sortie? Son entraineur, fraichement emoulu, voulut-il le casser, le mettre a sa main? Ou alors, Patrick touchait-il-a 4 000 000 annuellement-un salaire trap eleve; un salaire qui frisait sans doute le budget global du premier quart de siecle de toute 1&rsquo;histoire du Canadien, somme que meme les membres de &laquo;L&rsquo;Equipe de reve&raquo; du Canadien reunis n&rsquo;ont probablement jamais gagnee?Une est certaine et c&rsquo;est son grand ami, ancien agent, vice-president et directeur-gerant de 1&rsquo;Avalanche du Colorado qui le confirme: &laquo;Patrick Roy a retrouve sa serenite. Il est vite revenu de ses emotions. Il est le grand leader qu&rsquo;il a toujours ete. Son attitude, raconte Pierre Lacroix, fait foi de tout. Il est un veritable general, tant dans le vestiaire que sur la patinoire. C&rsquo;est un gagnant. Il se fixe toujours des objectifs ultimes et seulement ce qu&rsquo;il y a de mieux. C&rsquo;est un joueur constant. Match apres match, il est regulier. Il domine par son calme et cette confiance qui I&rsquo;ont toujours caracterise.&raquo;Patrick Roy a connu de brillantes saisons en 10 ans avec le Canadien. Il aida 1&rsquo;equipe a gagner trois trophees Prince de Galles et deux coupes Stanley. Sur le plan personnel, il merita trois trophees Vezina, deux Conn Smythe, quatre trophees William M. Jennings, trois coupes Molson et six participations aux matchs des etoiles. Il fut surtout une bien grande inspiration pour ses coequipiers.<div class="figure-block image-bleed"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0006-021754/10265753-1-eng-US/f0006-022.jpg" title="f0006-02" width="1354" height="1428"><figcaption class="caption-body">(Photo: Denis Brodeur)</figcaption></div>Pierre Lacroix deborde d&rsquo;admiration pour celui qui lui fut confie a 18 ans, alors qu&rsquo;il portait les couleurs des Bisons de Granby dans les rangs juniors. &laquo;Jouant avec une equipe inferieure a la moyenne, ratncK a vu defiler bien des rondelles, raconte Pierre Lacroix. Les depisteurs etaient evidemment moins nombreux au matchs des Bisons.&raquo; C&rsquo;est ainsi que Patrick Roy ne fut que le 51 e choix de la Ligue nationale et le quatrieme du Canadien au repechage de 1984, derriere Petr Svoboda, Shayne Corson et Stephane Richer. &laquo;I1 ne tarda toutefois pas a se faire valoir, rappelle Pierre Lacroix. A 19 ans, il aida Sherbrooke a remporter le championnat de la Ligue americaine et la coupe Calder. Et on sait ce qui se produisit la saison suivante&hellip; Par ses proup. qrps il aids Ip Canadien a remporter la coupe Stanley el il merita d&rsquo;emblee le trophee Conn Smythe.&raquo;Que dire aussi de ses exploits du printemps 1993? Apres un debul chancelant contre les Nordiques et une blessure a 1&rsquo;epaule, Roy est revenu courageusement et il inspira le Canadien vers la coupe Stanley. Avec ses 10 victoires en prolongation, il lui fallut des nerfs d&rsquo;acier&raquo;, s&rsquo;exclame son fannumero un, celui qui tire si bien les ficelles actuellement au Colorado, a la barre de direction de 1&rsquo;Avalanche.<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0006-1084/10265746-1-eng-US/f0006-102.jpg" title="f0006-10" width="727" height="464"></div> &#9632;

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PATRICK ROY

<div class="image-hero"><img title="f0007-01" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0007-012247/10265798-1-eng-US/f0007-012.jpg"><figcaption class="caption-body">(Photo: Renommee la de Turofsky/Temple)</figcaption></div><h2>4 GARDEN</h2>Rares sont les hockeyeurs qui peuvent se targuer d&rsquo;avoir gagne la coupe Memorial, la coupe Allan et la coupe Stanley. Ces honneurs vont annuellement aux equipes championnes junior et senior au pays et a 1&rsquo;equipe victorieuse des series eliminatoires dans la Ligue nationale. Rares aussi sont les gardiens ambidextres qui, par surcroit, ont gagne six fois le trophee Vezina. Cet eloquent palmares, ecrit a 1&rsquo;encre indelebile dans les annales du hockey, est l&rsquo;apanage de Bill Duman.C&rsquo;est parce qu&rsquo;on le jugea trop costaud pour jouer a 1&rsquo;avant, lorsqu&rsquo;il avait neuf ans, que le jeune Duman fut converti en gardien de buts.11 est 1 actuel recordman des temps modernes avec la plus longue sequence sans allouer de but, soit 309 minutes et 21 secondes, 1&rsquo;equivalent d&rsquo;un peu plus de cinq parties completes. Il avait notamment, en 1948-1949, inscrit quatre blanchissages consecutifs et se classa deuxieme pour les honneurs du trophee Hart, derriere Sid Abel des Red Wings de Detroit. Il est a noter que lorsque Alex Connell des Senators d&rsquo;Ottawa blanchit 1&rsquo;adversaire dans six matchs d&rsquo;affilee en 1927-1928, la passe en avam etait interdite en zone offensive.Avec six conquetes du trophee Vezina, Duman partage la marque chez le Canadien, avec Jacques Plante. Il fut le premier a meriter ce trophee quatre saisons de suite. L&rsquo;ancien capitaine fut aussi nomme six fois sur la premiere equipe d&rsquo;etoiles.Duman amorga sa carriere a 28 ans. Solide devant ses filets, il etait cependant d&rsquo;une grande sensibilite. Les partisans du Canadien, malgre ses succes, ne lui ontpas toujours rendu la vie facile. Ils ont souvent scande: &laquo;On veut Bibeault! On veut Bibeault!&raquo; L&rsquo;entraineur Dick Irvin avait remplace Paul-Emile Bibeault, un favori de la foule, par le colosse gardien de 6 pi 2 po et plus de 200 livres au debut de la saison 1943-44. Cette saison-la, le Canadien avait loue les services de Bibeault aux Maple Leafs de Toronto, contre la somme de 3000. Ceci permit au directeur-gerant Tom Gorman et au Canadien de defrayer une partie du haut salaire, pour Pepoque, de 4200 consenti a Duman.A sa premiere saison, il termina deuxieme chez les recrues derriere Gus Bodnar de Toronto, presenta une fiche de 38 victoires, cinq revers et sept matchs nuls, remporta le trophee Vezina et aida le Canadien a meriter le championnat et la coupe Stanley. C&rsquo;est lors de ces series eliminatoires que Maurice Richard, avec cinq buts, disposa 5-1 des Leafs et de ce cher Bibeault, cauchemar de Duman, au point qu&rsquo;il en eclatat parfois en sanglots.Durnan abandonna le hockey en pleines series eliminatoires au printemps 1950-ses nerfs ayant flanche-et deceda en 1972, a 57 ans, a peine deux semaines apres la mort de Walter &laquo;Turk&raquo; Broda, le gardien qui lui ravit le trophee Vezina en 1947-1948, Pempechant ainsi de le remporter sept annees d&rsquo;affilee.&laquo;Durnan a ete indiscutablement Pun des plus fameux gardiens dans 1&rsquo;histoire de la Ligue nationale,&raquo; ecrivit Jacques Beauchamp dans Montreal-Matin. 11 est Pun de ceux qui m&rsquo;ont le plus impressionne. Je le place derriere Jacques Plante et devant Terry Sawchuk, Frank Brimsek et &laquo;Turk&raquo; Broda&hellip;&raquo;Beauchamp rappelait a quel point Bill Duman avait aussi ete un brillant lanceur: &laquo;C&rsquo;etait un vrai Sandy Koufax&hellip; certes le meilleur lanceur de fastball au Canada. Non seulement il etait un grand athlete, mais aussi un gentilhomme dans toute 1&rsquo;acception du mot.&raquo;<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0007-10126/10265791-1-eng-US/f0007-102.jpg" title="f0007-10" width="734" height="464"></div> &#9632;

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BILL DURNAN

<div class="image-hero"><img title="f0008-01" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0008-012453/10265836-1-eng-US/f0008-012.jpg"><figcaption class="caption-body">George HainsworthRoy Worters</figcaption></div><h2>5 GARDIEN</h2>Au cours de son etonnante carriere, le gardien George Hainsworth etablit deux records de la Ligue nationale qui ne sont pas pres d&rsquo;etre eclipses. L&rsquo;as portier du Canadien n&rsquo;alloua que 43 buts en 44 parties pour une moyenne de 0.98 but par match en 1928-1929, tout en reussissant 1&rsquo;incroyable exploit d&rsquo;inscrire 22blanchissages! Ironiquement, cette saison-la, le Canadien remporta 22 victoires. Il encaissa aussi sept revers, annula 15 fois et termina au premier rang de la division canadienne de la LNH.Sans vouloir minimiser la performance des 22 jeux blancs de Hainsworth, une explication s&rsquo;impose cependant, histoire de demystifier quelque pen 1&rsquo;exploit. Un entrefilet publie dans la revue Les Sports qui a appartenu au journaliste Claude Larochelle, maintenant avec Le Soleil de Quebec depuis une trentaine d&rsquo;annees, apportait une explication fort valable, dans son edition de janvier 1954. On y explique que jusqu&rsquo;a cette saisonla, &laquo;la passe en avant etait interdite&hellip; mais qu&rsquo;elle fut permise des la saison suivante.&raquo; Il en decoula alors tout un revirement! De 22 blanchissages en 1928-1929, avons-nous verifie aupres du guide de la LNH, Hains worth n&rsquo;en reussit que quatre en 1929-1930. Il accorda 108 buts en 42 matchs. soit 65 filets de plus qu&rsquo;un an plus tot. De fait, a ses trois premieres saisons, Hainsworth avait inscrit 50 blanchissages en 141 matchs. Mais, apres 1&rsquo;amendement au reglement, il n&rsquo;en reussit que 30 en 211 matchs, ce qui s&rsquo;avera neanmoins magnifique!Ce changement radical du reglement rendit le hockey beaucoup plus spectaculaire. Cependant, le rendement des gardiens n&rsquo;en fut que plus vulnerable. Les 10 equipes de ces annees folles mar-querent 1301 buts en 1929-1930, comparativement a 642 la saison precedente, soit plus du double. Avec une moyenne de 2,57 buts alloues par match, Hainsworth demeurait neanmoins 1&rsquo;un des grands tenors du circuit.Seul gardien avec Bill Duman a avoir occupe la fonction de capitaine chez le Canadien, Hainsworth fut le premier recipiendaire du trophee Vezina. De fait, il l&rsquo;a remporte trois annees d&rsquo;affilee, entre 1927 et 1929.Hainsworth est decede dans un tragique accident de la route en 1950, a 55 ans. Dans une entrevuc accordee a Montreal Matin, Leo Dandu rand disait: &laquo;I1 etai non seulement ur habile cerbere, mar aussi un chic type Sa conduite a toujoursete irreprochable. Son recorc de 22 blanchissage; ne sera probablement jamais abaisse.&laquo;Durant la saison 1922, racontaii monsieur Dandurand, j&rsquo;effectuais ur echange avec k club Saskatoon, cedant Newsy Lalonde en retour de Aurele Joliat. Nomme joueur-gerant, Jolial se disait insatisfail de son gardien et je lui recommandai Hainsworth, quej&rsquo;avais vu a 1&rsquo;oeuvre a Kitchener&hellip;&laquo;N&rsquo;eut ete ete de i excellence ue Georges Vezina, c&rsquo;est avec nous que Hainsworth aurait fait ses debuts professionnels, disait Leo Dandurand. C&rsquo;est apres le deces de Vezina et la disparition de la ligue Western que j&rsquo;ai pu finalement obtenir ses services.&raquo;Hainsworth fit ses debut avec le Canadien en 1926, aida 1&rsquo;equipe a remporter la coupe en 1930 et 1931. A 38 ans, il fut echange a Toronto, en retour de Lome Chabot. Contraint de ceder sa place a Turk Broda, il revint disputer ses sept demiers matchs avec le Canadien en 1937. A la retraite, il avait 42 ans. Sa moyenne a vie etait de 1,88 buts alloues par match.<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0008-10163/10265829-1-eng-US/f0008-102.jpg" title="f0008-10" width="735" height="465"></div> &#9632;

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GEORGE HAINSWORTH

<div class="image-hero"><img title="f0009-01" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0009-012168/10265874-1-eng-US/f0009-012.jpg"><figcaption class="caption-body">(Photo: Graphic Artist/Temple de la Renommee)</figcaption></div>I1 etait rondouillard, acrobatique et spectaculaire. Entre les periodes, il sirotait un cafe et grillait une cigarette dans une chambre attenante au vestiaire des joueurs. Et meme si pendant 10 ans avec les Rangers, il joua au sein d&rsquo;une equipe qui croupissait dans les bas-fonds de la Ligue nationale, Lome &laquo;Gump&raquo; Worsley etait adule des foules du vieux Madison Square Garden de New York. On 1&rsquo;aimait bien, dans la victoire comme dans la defaite, parce qu&rsquo;il se donnait corps et ame et ses prestations valaient souvent, a elles seules, le prix d&rsquo;admission.Le petit bout d&rsquo;homme de 5 pi 7 po et 180 livres avait bonne mine, les cheveux en brosse et les joues bien gonflees. Il etait un peu 1&rsquo;antithese du parfait athlete. Cependant il fut, avec Terry Sawchuk, le seul autre gardien a jouer dans la LNH pendant 21 saisons. Le Gumper a aussi defendu les couleurs du Canadien pendant plus de six saisons, pour ensuite trimer dur quatre autres saisons et demie avec les North Stars du Minnesota. A 1&rsquo;heure de la retraite, avec deux trophees Vezina a son actif, il totalisait 335 victoires.Le 4 juin 1963, le gardien natif de Pointe Saint-Charles vecut 1&rsquo;un des plus beaux jours de sa vie. &laquo;La veille, dit-il, j'avais demande au directeurgerant Muzz Patrick s&rsquo;il avait 1&rsquo;intention de m&rsquo;echanger. Il me dit que j&rsquo;etais avec les Rangers pour y rester, pour ensuite apprendre par la radio la nouvelle de mon echange au Canadien. Je ne 1&rsquo;ai cru que lorsque Frank Seike me l&rsquo;a confirme. J&rsquo;etais tres heureux. Je m&rsquo;approchais des miens puisque je residais a Beloeil, ou je demeure depuis maintenant 43 ans.&raquo;Worsley enchaine: &laquo;Le Canadien a beaucoup donne en retour de mes services: Jacques Plante ainsi que Phil Goyette et Don Marshall.&raquo; Plante et Worsley avaient 34 ans. Les Rangers cederent aussi Leon Rochefort et Len Ronson au Tricolore.Avec les Rangers de New York, Worsley gagna le titre de recrue de 1'annee en 1953. La saison suivante, on le ceda aux ligues mineures. &laquo;C&rsquo;est bien simple, les Rangers n&rsquo;avaient pas prise que je leur demande un boni de 500 $. La meme chose arriva a Camille Henry la saison suivante. Il exigea aussi un boni, apres avoir gagne le trophee Calder. Les temps ont bien change!&raquo;&laquo;Mon moment le plus heureux avec le Canadien remonte a 1965, a ma premiere de quatre coupes Stanley. J'etais blesse et au repos. Avec la serie finale egale 3-3 contre Chicago, Toe Blake me demanda de defendre les filets. Nous avons gagne le match 4-0, ainsi que la Coupe. Je n&rsquo;avais jamais ressenti une aussi vive sensation,&raquo; rappelle le Gump. Lors de ces series, Jean Beliveau marqua 12 buts, sept lors de la finale et le but decisif le plus rapide de 1&rsquo;histoire des series eliminatoires, a 14 secondes.&laquo;De tous mes matchs, j&rsquo;en ai dispute six avec le masque, les six demiers. Mes reflexes ayant diminue, je craignais pour mes yeux. Depuis quelque temps cependant, je portais le masque lors des exercices. Aujourd&rsquo;hui, je trouve tout a fait normal que les gardiens le portent. Ils ont grandi avec&hellip;&raquo;C&rsquo;est suite a un differend avec 1&rsquo;entraineur Claude Ruel que Lorne Worsley claqua la porte en 1969-1970. Peu de temps apres, son contrat etait vendu aux North Stars du Minnesota. Il y joua quelque cinq ans avant d&rsquo;etre embauche comme depisteur dans 1&rsquo;organisation, pendant 14 ans.<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0009-10272/10265867-1-eng-US/f0009-102.jpg" title="f0009-10" width="737" height="466"></div> &#9632;

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LORNE WORSLEY

<h2>7 GARDIEN</h2>Qu out en commun Clmt Benedict et Jacques Plante? Ce sent deux gardiens qui ont marque leur epoque respective, qui ont preconise le port du protecteur facial et qui ont ete un tantinet innovateurs, chacun a sa faqon!Serieusement blesse en 1929 par un tir de Howie Morenz du Canadien, Benedict revint dans le feu de Faction le match suivant avec un masque en cuir protegeant surtout son nez fracasse. Il s&rsquo;en departit peu de temps apres, suite a un revers de 2-1 face aux Black Hawks de Chicago. Il pretendit que ce masque genait terriblement sa vision sur les lancers bas. Age de 34 ans, Benedict n&rsquo;etait pas au bout de ses peines. Il fut atteint au larynx de nouveau par un tir foudroyant de Morenz. Ces deux graves blessures lui firent comprendre qu&rsquo;il n&rsquo;avait plus les memes reflexes, et il fut contraint de faire ses adieux au hockey.Benedict a commence a six ans son apprentissage entre les poteaux des buts et, a 15 ans, il jouait deja dans les rangs seniors. Dans la Ligue nationale, Benedict amena les regisseurs a reviser le reglement, autorisant dorenavant les gardiens a se jeter sur la patinoire pour effectuer des arrets. Jusqu&rsquo;en 1918, un gardien etait penalise chaque fois qu&rsquo;il etait pris en defaut, a moins d&rsquo;une chute jugee accidentelle. Sans doute doue pour le theatre, comme le fut apres lui Jacques Plante, Clint Benedict peaufina si bien cette &laquo;chute accidentelle&raquo;, que les autres gardiens se mirent a 1&rsquo;imiter&hellip; Les arbitres ne sachant plus quelle interpretation donner au reglement, les magnats du hockey deciderent alors de le modifier.Natif d&rsquo;Ottawa, c&rsquo;est avec les Senators qu&rsquo;il fit ses debuts dans la Ligue nationale. En sept ans, il aida 1&rsquo;equipe a remporter six championnats et trois fois la coupe Stanley.<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0010-012431/10265912-1-eng-US/f0010-012.jpg" title="f0010-01" width="954" height="1823"></div>Benedict n&rsquo;a jamais gagne le trophee Vezina. Cependant, avant que ce dernier soit deceme une premiere fois en 1927, il domina la ligue cinq annees d&rsquo;affilee avec la meilleure moyenne, entre 1918 et 1923 avec les Senators, et de nouveau en 1926-1927 avec les Maroons. Cette saisonla, Benedict presenta une moyenne de 1,42 buts en 43 matchs, mais c&rsquo;est a George Hainsworth du Canadien, avec une moyenne de 1,52 buts en 44 matchs, que fut adjuge le premier trophee Vezina. &laquo;C&rsquo;est Hainsworth qui l&rsquo;a obtenu cette annee-la, explique David Keon du departement des relations publiques de la Ligue nationale de hockey, parce que le Canadien avait alloue 67 buts a 1&rsquo;adversaire, un de moins que les Maroons.&raquo;Avec les Maroons, Benedict joua pendant six saisons et aida 1&rsquo;equipe a gagner la coupe Stanley en 1926. Au total, dans les series, Benedict totalisa 15 blanchissages et conserva une moyenne de 1,80 buts par match. Homme des grandes occasions, il fut le seul gardien a reussir quatre &laquo;coups de pinceau &raquo; au printemps. Ce fut le cas en 1926 et en 1928. Lors des series de 1926, Benedict frustra 1&rsquo;adversaire dans trois matchs d&rsquo;affilee, disposant d&rsquo;abord de son ancienne equipe, les Senators d&rsquo;Ottawa, 1-0, avant de blanchir les Cougars de Victoria deux fois de suite par la marque de 3-0.Moins de trois mois apres que la flamme des Jeux de la XXIe olympiade eut vacille et se soit eteinte a Montreal ou la petite gymnaste Nadia Comaneci se fit etincelante dans ce meme Forum qui fut sien, Clint &laquo;Benny&raquo; Benedict s&rsquo;eteignait a Ottawa. Plusieurs annees auparavant, 1&rsquo;as gardien de buts avait aussi brille de tous ses feux!<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0010-10138/10265905-1-eng-US/f0010-102.jpg" title="f0010-10" width="735" height="465"></div> &#9632;

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CLINT BENEDICT

<h2>8 GARDIEN</h2><div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0011-021461/10265957-1-eng-US/f0011-022.jpg" title="f0011-02" width="583" height="453"></div>Malgre qu&rsquo;il qu&rsquo;il ait aide le Canadien a remporter six trophees Prince de Galles et quatre fois la coupe Stanley, qu&rsquo;il ait merite deux trophees Vezina et qu&rsquo;il ait ete nomme deux fois au sein des equipes d&rsquo;etoiles, le petit Charlie Hodge est longtemps reste sur son appetit. Il a integre la Ligue nationale au mauvais moment et au mauvais endroit, meme s&rsquo;il fit partie d&rsquo;une organisation prestigieuse.Alors qu&rsquo;il aurait pu disputer de 250 & 300 matchs en six ans, partout ailleurs dans le circuit, il ne joua que dans 14 matchs en 1954-55, 12 en 1957-58, deux en 1958-59 et un en 1959-60, pour un grand total de 29 parties, plus quatre autres dans les series de fin de saison. Il fit souvent la navette entre le Canadien et les ligues mineures. Pourtant, le petit homme de 5 pi 6 po et 150 livres etait bourre de talent. Il s&rsquo;en donnait a coeur joie lors des exercices de 1&rsquo;equipe et il representait une bonne police d&rsquo;assurance. Il a use son fond de culottes sur le banc des joueurs a regarder Jacques Plante multiplier les exploits. Plante etait trop dominant pour etre implique dans un systeme d&rsquo;altemance. De fait, entre 1955 et 1960, il disputa 318 matchs et fut 1&rsquo;un des principaux artisans des cinq coupes Stanley remportees par le Tricolore entre 1956 et 1960.<div class="figure-block image-bleed"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0011-012020/10265950-1-eng-US/f0011-012.jpg" title="f0011-01" width="1326" height="1283"><figcaption class="caption-body">Charlie HodgeJacques Plante</figcaption></div>On peut affirmer que Charlie Hodge ne connut pas la plus heureuse et glorieuse des carrieres. L&rsquo;athlete natif de Lachine fut cependant un excellent reserviste. Apres le depart de Plante pour New York, il connut aussi ses jours de gloire, entre 1963 et 1967, jusqu&rsquo;a 1&rsquo;amvee de Rogatien Vachon qui le rendit disponible au marche des echanges. C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;a 1&rsquo;heure du premier elargissement des cadres de la LNH en 1967, Hodge s&rsquo;envola vers le soleil et la Cote du Pacifique, ou il poursuivit sa carriere a Oakland avec les Seals de la Californie, avant de la terminer avec les Canucks a Vancouver.A 1&rsquo;occasion d&rsquo;une entrevue accordee a Jean-Paul Sarault en 1987, Charlie Hodge declare: &laquo;J&rsquo;ai toujours ete pris en sandwich, en ce sens que j&rsquo;ai toujours ete utilise dans 1&rsquo;attente d&rsquo;un meilleur gardien&hellip;J&rsquo;ai toujours vegete dans les mineures ou joue le role de second violon avec le Canadien, jusqu&rsquo;a ce que Jacques Plante soit echange aux Rangers de New York.&raquo; En 1960-1961, Hodge eut la chance de faire valoir son talent. Plante fut employe dans 40 matchs et Charlie dans 30. Il presenta alors une fiche de 19 victoires, six revers, trois matchs nuls et une moyenne de 2,53 avec quatre blanchissages. En 1963, le nouveau venu Worsley fut invite a reprendre sa forme avec les As de Quebec et Hodge eut droit a 1&rsquo;entiere confiance de Toe Blake. Pendant deux saisons, il fut implique dans 114 matchs. En 1963-1964, ilconserva une buts alloues en 62 matchs et realisa huit blanchissages. Il merita ainsi les honneurs du trophee Vezina, devangant Glenn Hall des Black Hawks de Chicago par 1&rsquo;infime marge de deux buts, mais Hall le devanga sur la premiere equipe d&rsquo;etoile.Charlie fit ses premieres armes avec le Canadien junior. L&rsquo;equipe gagna la coupe Memorial. Mais il participa a trop peu de matchs pour voir son nom grave sur le precieux trophee. Toutefois, avec le Canadien, Charlie savoura une douce revanche. Meme s&rsquo;il ne participa qu'a 16 matchs de fin de saison, il celebra pas moins de quatre conquetes de la coupe Stanley.<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0011-10323/10265943-1-eng-US/f0011-102.jpg" title="f0011-10" width="737" height="457"></div> &#9632;

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CHARLIE HODGE

<div class="image-hero"><img title="f0012-01" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0012-012371/10265995-1-eng-US/f0012-012.jpg"></div><h2>9 GARDIEN</h2>Natif de Palmarolle, pres de Rouyn, Rogatien Vachon fut Fun des plus bril-lants et spectaculaires gardiens de la Ligue nationale. En 1&rsquo;echangeant aux Kings de Los Angeles il y a 25 ans, Sam Pollock etait loin de se douter qu&rsquo;il venait de doter les Kings d&rsquo;un futur directeur-gerant et president.Rogatien est un homme clairvoyant! "Avec 1&rsquo;arrivee de Ken Dryden en 1971, j&rsquo;ai demande a Sam Pollock de mieux de-finir mon role dans F organisation. Comme il ne pouvait me garantir une certaine forme d&rsquo;altemance, j&rsquo;ai demande a etre echange. J&rsquo;avais 25 ans et je voulais aller de 1&rsquo;avant avec cette carriere qui avait pourtant bien de-marre.&rdquo;En 1967-1968, 1&rsquo;athietede 5 pi 7 po jumela ses efforts a ceux de Lome Wors-ley pour remporter le trophee Vezina. Et au printemps 1969, il conserva une moyen-ne de 1,42 buts en huit matchs, menant le Canadien a la con-quete de la coupe Stanley. "Mon meil-leur match, je l&rsquo;a-vais dispute au dernier jour de la aenu-finale a Boston, raconte-t-il. Le Canadien 1&rsquo;avait emporte 2-1 en deuxieme periode supplementaire sur un but de Jean Be-liveau. J&rsquo;avais ete confronts a une soixan-taine de lancers et Gerry Cheevers, a une bonne cinquantaine. Nous avions ensui-te balaye les Blues de Saint-Louis en finale.&rdquo;C&rsquo;est en novembre 1971 que Vachon mit le cap sur Los Angeles. En retour, le Canadien obtenait Denis Dejordy, Noel Price, Dale Hoganson et Doug Robinson. Pendant sept ans, Rogatien porta les couleurs des Kings, se faufilant deux fois au sein des equipes d&rsquo;etoiles. Puis, il sejour-na deux ans a Detroit et un an a Boston, avant de revenir au pays des stars. C&rsquo;est lui qui, dans le role de directeur-gerant des Kings, batit 1&rsquo;equipe qui se heurta a Patrick Roy et au Canadien au printemps 1993.En 16 saisons, Rogatien signa 355 gains. Seuls Terry Sawchuk, Jacques Plante, Tony Esposito et Glenn Hall le devancent. Pourquoi done, 14 ans apres sa retraite, n&rsquo;a-t-il pas sa niche au Temple de la Renommee? "Je ne sais vraiment pas! Recemment, on a acclame avec rai-son et avec eclat la 300e victoire de Patrick Roy. J&rsquo;en ai moi-meme remporte 355. J&rsquo;ai aussi reussi 51 blanchissages, gagne un trophee Vezina, trois coupes Stanley, en plus d&rsquo;etre nomine joueur par excellence lors de la coupe Canada en 1976. Le Temple de la Renommee doit reactiver mon nom sous peu&hellip;" souli-gne Rogatien Va-chon, avec espoir. Lors des matchs de la coupe Canada 1976, il n&rsquo;alloua que 10 buts en sept matchs pour une moyenne de 1,44. Un an plus tot, The Hockey News leproclamait joueur de 1&rsquo;annee.&ldquo;Mes trois cou-pes Stanley avec le Canadien et le re-trait de mon chan-dail, ici a Los Ange-les, sont d&rsquo;excel-lents souvenirs.&rdquo;&ldquo;Dans mon en-fance en Abitibi, le club intermediaire n&rsquo;avait pas de gar-dien. J&rsquo;avais 12 ans et la plupart des joueurs en avaient 30. En raison des blessures, ma mere me fit abandonner. Je 1&rsquo;ai convaincue un an plus tard de me laisser jouer. C&rsquo;est Ronald Caron et Scotty Bowman qui m&rsquo;ont fait signer la fameuse formule C. J&rsquo;avais 15 ans.&rdquo;Homme bon et genereux, Vachon est marie depuis bientot 25 ans a Nicole Blanchard de Saint-Hyacinthe. Ils ont trois enfants, Nicholas, et deux filles de descendances vietnamienne et coreenne, &ldquo;Jade et Marie-Joie. "Nicholas, maintenant &ldquo;age de 23 ans, est centre dans 1&rsquo;organisa-g tion des Kings, avec les Roadrunners de Phoenix. Jade et Marie-Joie ont respec-tivement 21 et 19 ans.&rdquo;<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0012-10199/10265988-1-eng-US/f0012-102.jpg" title="f0012-10" width="744" height="469"></div> &#9632;

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ROGATIEN VACHON

<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0013-012064/10266040-1-eng-US/f0013-012.jpg" title="f0013-01" width="583" height="453"></div><h2>10 GARDIEN</h2>Apres sept glorieuses saisons avec le Canadien, Bill Duman prit sa retraite. L&rsquo;usure, 1&rsquo;immense pression et les blessures lui firent relayer le flambeau a un jeune gardien plein de promesses, 1&rsquo;acrobatique Gerry McNeil, un p&rsquo;tit gars de Quebec.Detroit devanga le Canadien de 36 points au classement en 1950-1951, mais un nouveau defi s&rsquo;offrit au Bleu-blanc-rouge. Les hommes de Dick Irvin disposerent des Red Wings en six matchs. Maurice Richard et Gerry McNeil en avaient ete les heros!Lors du match initial a F Olympia de Detroit, le Canadien 1&rsquo;emporta 3-2. Richard enregistra le but vainqueur au debut du quatrieme surtemps. Entoure d&rsquo;une meute de jour-nalistes et de coequipiers, aux peti-tes heures du matin, le Rocket leur dit: "Ce n&rsquo;est pas moi le heros. Felicitez plutot le petit gars la bas", dit-il, en pointant du doigt McNeil. "Sans lui, nous aurions subi la defaite et dormirions depuis longtemps." McNeil avait ete confronte a 62 lancers contre 42 pour son vis-a-vis, Terry Sawchuk. Prealablement dans la Ligue americaine, en fouillant dans ses souvenirs, McNeil s&rsquo;est rappele avoir repousse, lors d&rsquo;un match, 92 des 101 lancers des Hornets de Pittsburgh. Les Mohawks de Cincinnati ne decocherent pour leur part que trois tirs contre las forteresse ennemie.&rdquo; Deux jours apres cette victoire a 1&rsquo;Olympia, le Rocket dejoua Sawchuk 9 apres 2:20 minutes en troisieme periode supplementaire, dans un gain de 1-0. De nouveau, McNeil avait ete sensationnel!A la suite de ces victoires, Jacques Beauchamp ecrivit: "J&rsquo;ai eprouve bien des sensations dans ma carriere, mais les deux parties a Detroit me resteront a jamais memorabies&hellip; Maurice Richard a depuis longtemps demontre qu&rsquo;il est le meilleur ailier droit de tous les temps. Il a seelie F issue de plusieurs matchs importants, mais il n&rsquo;a jamais marque deux buts aussi precieux que ceux qu&rsquo;il vient de reussir contre les champions de la Ligue nationale&hellip; Les deux buts de Richard ont fait rajeunir Dick Irvin et permettront au Canadien de passer a la finale&hellip; Maurice n&rsquo;aurait cependant pas eu cette chance de jouer les heros si le petit Gerry McNeil n&rsquo;avait ete aussi merveilleux dans ses filets&hellip;&rdquo;<div class="figure-block image-bleed"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0013-021433/10266033-1-eng-US/f0013-022.jpg" title="f0013-02" width="1369" height="1211"></div>C&rsquo;est Toronto qui gagna la Coupe, sur un but de Bill Barilko. Celui-ci disparut dans les jours qui suivirent et sa trace ne fut jamais retrouvee. Lors de cette finale, le Rocket enfila un autre but en prolongation. Il detient conjointement avec Mel Hill, de 1&rsquo;edi-tion 1939 des Bruins de Boston, le record de trois buts en surtemps durant une meme saison.En 1952-1953, en route vers la coupe Stanley, McNeil con-serva une moyenne de 2,12 buts en 66 matchs et inscrivit 10 blanchissages, le plus haut total de la Ligue nationale. Il en ajouta deux au-tres dans les series, dont une victoire de 1-0 lors de I&rsquo;histori que but de Elmer Lach, de nouveau en prolongation.A 17 ans, McNeil fit sensation a son premier camp d&rsquo;entrainement du Canadien. Ses performances eclipserent cel-les de Bill Duman, age de 28 ans. Le directeur-gerant Tom Gorman et 1&rsquo;en-traineur Irvin opterent pour 1&rsquo;expe-rience&hellip; et ce fut une sage decision, puisque Duman remporta six fois le trophee Vezina.La carriere de McNeil fut ecourtee de part et d&rsquo;autre par le brio de Bill Duman et celui du plus grand des plus grands, Jacques Plante, qui remporta aussi six fois le trophee Vezina avec le Canadien. On pourra toujours dire du talentueux Gerry McNeil qu&rsquo;il fut veritablement coince entre deux geants, mais qu&rsquo;il sut admirablement tirer son epingle du jeu.<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0013-10375/10266026-1-eng-US/f0013-102.jpg" title="f0013-10" width="749" height="463"></div> &#9632;

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GERRY McNEIL

<div class="image-hero"><img title="f0015-01" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0015-012031/10266102-1-eng-US/f0015-012.jpg"><figcaption class="caption-body">AFFLCHES SOUVENIRS-7</figcaption></div> &#9632;

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<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0016-012116/10266154-1-eng-US/f0016-012.jpg" title="f0016-01" width="939" height="1284"><figcaption class="caption-body">Le joueur des annees 80 (Photo: Bruce Bennet/BBS)</figcaption></div><h2>Larry Robinson</h2>Efficacite, leadership, determination et inspiration&ldquo;Moi, je n&rsquo;oublierai jamais ce que Larry, 1&rsquo;athlete et I&rsquo;homme, m&rsquo;a appris depuis I mon arrivee avec le Canadien,&rdquo; confiait le defenseur Chris Chelios au joumaliste I Tom Lapointe, le jour ou Larry&rsquo; Robinson annonga qu&rsquo;il demenageait ses penates I a Los Angeles, le 26 juillet 1989&hellip; "Un peu coniine Bob Gainey, disait-il, Larry etait un leader dans le vestiaire et il a toujours preche par l&rsquo;exemple.&rdquo;Chelios avait bien raison de rendre hommage a 1&rsquo;un des plus grands defenseurs, a celui qui fut nomme sur L&rsquo;Equipe de reve du Canadien au milieu des annees 80 et qui fut recemment eleve au rang d&rsquo;immortel. Robinson a toujours ete un homme respecte par ses coequipiers et partout ailleurs dans la LNH.Le gentleman-hockeyeur, qui a superbement marque la fin des annees 70, a aussi comble 1&rsquo;amateur de hockey au fil des annees 80. Apres les trophees James Norris et Conn Smythe merits en 1977 et 1978, il ajouta un second Norris a sa collection en 1980. Il participa aussi a cinq autres matchs des etoiles et a une nouvelle conquete de la coupe Stanley, avant de mettre le cap sur Los Angeles. Lui qui avait amasse quatre buts et 17 passes lors de 1&rsquo;ultime victoire de 1978, fut tout aussi brillant lors des series du printemps m 1987. En 1986, lorsque Patrick Roy regut le Conn Smythe, le grand Larry s brilla de nouveau d&rsquo;un vif eclat, plus particulierement en prolongation.&ldquo;Se demarquer en series eliminatoires est un grand honneur. C&rsquo;est 1&rsquo;e-a tape en saison oil chaque joueur atteint normalement son point culminant", raconte Robinson. "J&rsquo;ai aussi eprouve une bien grande joie le soir ou &ldquo;L&rsquo;Equipe de reve fut acclamee au Forum en 1985 et lorsqu&rsquo;on m&rsquo;apprit, s 10 ans plus tard, ma nomination au Temple de la Renommee.&rdquo;<h2>Serge Savard</h2>Pour mieux batir, il a mis 1&rsquo;accent sur la basePendant 12 ans a titre de directeur-gerant du Canadien, Serge Savard n&rsquo;a pas dormi sur ses lauriers. Il a connu sa large part de succes. Il a aussi mis en place un systeme et des joueurs qui meneront cette jeune equipe a de nou-velles conquetes.Vice-president hockey sous Ronald Corey, il a vu ses equipes remporter quatre fois le championnat de la division Adams, participer a cinq finales de conference, a trois finales de la coupe Stanley, et en gagner deux: contre Calgary en 1986 et Los Angeles en 1993. "Avec un peu de veine, disait recemment Ronald Corey, le Canadien aurait pu remporter la finale de conference contre les Islanders de New York, en 1984. Nous menions 2-0 dans la serie, et avec la marque egale 0-0 lors du troisieme match a Montreal, Mats Naslund avait echoue sur un tir de penalite. Nous avions perdu le match et la serie&hellip;&rdquo;Au printemps 1986, 13 des 27 joueurs du Canadien avaient ete mis sous contrat par le grand Serge. Le veteran Bobby Smith, les recrues Claude Lemieux, Stephane Richer et le sensationnel Patrick Roy, gagnant du Conn Smythe, furent de ceux-la.Au printemps 1993, les 26 joueurs-sauf Guy Carbonneau-avaient ete embauches par Savard. A lui seul, Kirk Muller valut son pesant d&rsquo;or. Vincent Damphousse, Patrice Brisebois, Eric Desjardins, John LeClair et Roy, de nouveau gagnant du Conn Smythe, etaient de la distribution.Souvent les amateurs de hockey ont temoigne d&rsquo;impatience envers Savard. Mais, avec son calme et son flair habituel, le dirigeant des annees 80 s&rsquo;est achame a mieux batir 1&rsquo;equipe de demain, en mettant 1&rsquo;accent sur la base. Plusieurs de ses transactions ont implique des choix au repechage. Sa maniere de diriger vaudra eventuellement quelques bannieres de plus dans le Centre Molson.<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0016-021602/10266147-1-eng-US/f0016-022.jpg" title="f0016-02" width="942" height="1280"><figcaption class="caption-body">Le dirigeant des annees 80 (Photo: Bruce Bennet/BBS)</figcaption><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0017-011808/10266140-1-eng-US/f0017-012.jpg" title="f0017-01" width="888" height="1279"><figcaption class="caption-body">Le joueur des annees 90 (Photo: Denis Brodeur)</figcaption></div><h2>Patrick Roy</h2>D&rsquo;excellentes prestations en periode de reconstruction1 Quand 1&rsquo;entraineur Jacques Demers parlait de son petit Patrick par-ci, de son I petit Patrick par-la et qu&rsquo;il lui administrait majestueusement les "coco bunts&rdquo; et les petites tapes dans le dos, c&rsquo;etait sa fa^on de dire merci a son as gardien de buts pour ses magnifiques prestations dans le feu de Faction.Comme autrefois Maurice Richard, qui marquait des buts avec des adversaires I accroches a lui, Patrick Roy a maintes fois transporte son equipe sur ses epaules, en pleine periode de reconstruction. Par ses prouesses, il changea bien des defaites en victoires. Il fut un veritable leader! Il n&rsquo;est pas faux de pretendre, meme s&rsquo;il ne fut seul a mettre Fepaule a la roue, qu&rsquo;on lui doit les deux i demieres conquetes de la coupe Stanley. Il fut de toute evidence le plus utile a I son equipe en 1986 et 1993, comme F attestent ses deux trophees Conn Smythe.Apres le Maurice Richard des annees 40, le Doug Harvey des annees 50, puis les Jean Beliveau, Guy Lafleur et Larry Robinson, le joueur des annees 90 chez le Canadien aura ete Patrick Roy. Chacune des 31 918 minutes qu&rsquo;il, donna au Tricolore en saisons regulieres furent palpitantes, et davantage les I 6964 minutes d&rsquo;etourdissant spectacle en series eliminatoires.Au-dela de ses trophees, de ses moyennes fabuleuses de 1,92 et 2,13 a 1&rsquo;heure des grandes conquetes, Patrick Roy connut aussi d&rsquo;heureuses sequences, comme celles de ses 25 victoires et 4 matchs nuls entre le 8 octobre 1988 et le ler avril 1989, sans oublier sa 300e victoire recemment acquise.Ses services ont ete momentanement cedes a 1&rsquo;Avalanche du Colorado, mais Patrick Roy appartient a la legende du Forum. Il aura lui aussi un jour sa niche au Temple de la Renommee. Mieux encore, il sera Fun des plus veneres dans 1&rsquo;enceinte du Centre Molson, nouveau temple du Canadien.<h2>Ronald Corey</h2>Du deuxieme etage, au septieme cielDorenavant, les decisions de 1&rsquo;etat-major du Canadien, se prendront au septieme de la tour du Canadien.Grace a la perspicacite et au bon gout de Ronald Corey, dirigeant des annees 90, le Tricolore sillonne maintenant le Centre Molson. Il pourra, selon 1&rsquo;ampleur de son talent et au fil de ses exploits, recolter jusqu&rsquo;a 5 164 I applaudissements de plus que dans son ancien alma mater, le nouvel amphitheatre comptant rien de moins que 21 361 sieges.Si 1&rsquo;on doit a Donat Raymond et Hartland de M. Molson la construction du Forum en 1924 et sa renovation en 1968, c&rsquo;est a Ronald Corey que 1&rsquo;on. doit d&rsquo;avoir, en pleine periode de recession, bati le temple du hockey des I annees 2000&hellip; au cout de 230 millions de dollars.&ldquo;Pour le Canadien, il dtait primordial que cet amphitheatre se situe au coeur de la ville et soit facilement accessible. Le Centre Molson revi-B talise le centre-ville, le reanime, lui redonne de la sdcurite&hellip; car un cen-H tre-ville desert n&rsquo;est jamais souhaitable.&rdquo;Les Quebecois venus de tous les coins de la province n&rsquo;auront qu&rsquo;a H descendre du train et a entrer dans le nouveau temple du Canadien qui, au H m fil de sa tradition, a gagne plus de coupes Stanley, de trophees et d&rsquo;hon-H neurs dans 1&rsquo;histoire de la LNH. Comme jadis a Rome, il n&rsquo;est plus faux de pretendre que tous les chemins menent maintenant au Centre Molson. H En elevant Ronald Corey au titre de dirigeant des annees 90, il a ete 8 tenu compte des decisions difficiles qu&rsquo;il a du prendre, de son rap-I 5 prochement aupres des anciens du Canadien et du gout qu&rsquo;il a redonnes aux partisans de venir encourager la legendaire equipe&hellip;Ronald Corey a doublement raison d&rsquo;etre au septieme ciel!<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0017-021358/10266133-1-eng-US/f0017-022.jpg" title="f0017-02" width="906" height="1281"><figcaption class="caption-body">Le dirigeant des annees 90 (Photo: Denis Brodeur)</figcaption></div> &#9632;

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Joueurs et dlrigeants

<div class="image-hero"><img title="f0018-01" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0018-011994/10266220-1-eng-US/f0018-012.jpg"></div><div class="figure-block image-bleed"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0018-021456/10266213-1-eng-US/f0018-022.jpg" title="f0018-02" width="1419" height="1906"></div>29 novembre 1924<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0018-031028/10266206-1-eng-US/f0018-032.jpg" title="f0018-03" width="687" height="632"></div><div class="figure-block image-bleed"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0019-021288/10266199-1-eng-US/f0019-022.jpg" title="f0019-02" width="1649" height="1218"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0019-011737/10266192-1-eng-US/f0019-012.jpg" title="f0019-01" width="2144" height="1198"></div>Le Forum fut inaugure le 29 novembre 1924, par une victoire de 7-1 du Canadien aux depens des St. Pats de Toronto. L&rsquo;equipe y disputa son dernier match le 11 mars 1996, remportant un gain de 4-1 face aux Stars de Dallas. Lors d&rsquo;une ceremonie empreinte d&rsquo;emotions, on proceda au symbolique relais du flambeau entre capitaines, y compris de Maurice Richard a Jean Beliveau. Le lendemain, le president Ronald Corey assista a un encan a jamais memorable. Le 16 mars, une victoire de 4-2 du Tricolore aux depens des Rangers de New York marquait les debuts du Centre Molson.<div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0019-03874/10266185-1-eng-US/f0019-032.jpg" title="f0019-03" width="914" height="1790"></div>16 mars 1996 &#9632;

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FORUM DE MONTREAL

<div class="image-hero"><img title="f0020-02" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0020-021244/10266251-1-eng-US/f0020-022.jpg"></div><div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0020-011748/10266258-1-eng-US/f0020-012.jpg" title="f0020-01" width="172" height="141"></div>Saku Koivu etait aux premieres loges, le 11 mars, lors des ceremonies qui ont suivi le dernier match au Forum. Du banc des joueurs, le regard ebloui, le jeune finlandais de 21 ans n&rsquo;avait pas assez de ses deux yeux pour tout voir. "En regardant tout ce qui se passait sur la patinoire et a voir defiler tons ces immortels du hockey. je vois maintenant le Canadien encore plus grand. La longue ovation accordee a Maurice Richard m&rsquo;a emu. Le public du Canadien n&rsquo;est certes pas de ceux qui oublient. A mon age, je nai jamais vu jouer Maurice IlJjM Richard mais, en Finlande, j&rsquo;en ai souvent entendu parler.&rdquo;De ses premiers coups de patins dans la LNH, Saku Koivu n&rsquo;est pas tout a fait satisfait. "J&rsquo;aimerais tellement en faire davantage pour aider 1&rsquo;equipe. II Les choses se developpent cependant normalement et je demeure tres confiant.&rdquo;&ldquo;Apres avoir gravi les echelons dans le hockey mineur, a Turku ou je suis ne, confiait-il recemment a Gilles Vachet du Journal de Montreal, je me suis joint a la IM grosse equipe le TPS-Turku en 1992-1993 et, en 46 parties, j&rsquo;ai marque trois buts et recolte sept passes. Puis en juin 1993, le Canadien faisait de moi son premier choix au repechage. L&rsquo;annee suivante en Finlande, j&rsquo;ai amasse 43 points de plus (23 buts et 30 passes) avant de remporter le championnat des marqueurs de la ligue, avec une production de 27 buts et 74 points.&rdquo;Ce qui augure bien pour le Canadien, une equipe dont la moyenne d&rsquo;age des joueurs est de 24,7 ans, est de voir le jeune Koivu en constante evolution. Son rendement lors de la conquete de la medaille d&rsquo;or par la Finlande aux Championnats du monde, disputes en Suede en 1995, en est une preuve evidente. "J&rsquo;avais connu d&rsquo;heureux succes a ces championnats, un an plus tot, mais pas aussi resplendissants qu&rsquo;a ma demiere sortie. J&rsquo;ai inscrit cinq buts et amasse autant de passes en huit matchs, ce qui m&rsquo;a valu d&rsquo;etre nominee joueur par excellence du toumoi et choisi sur la premiere equipe d&rsquo;etoiles. J&rsquo;etais bien sur heureux, mais je 1&rsquo;dtais davantage pour mon pays.&rdquo; Effec-tivement, c&rsquo;etait la premiere fois en 75 ans, soit depuis 1920, que la SI Finlande signait pareil exploit.&ldquo;Au fur et a mesure qu&rsquo;approchent les series eliminatoires, je sens que j&rsquo;atteins un meilleur niveau, disait-il recemment. J&rsquo;ai toujours ete plus efficace sous la pression.&rdquo; Il sera done tres interessant le printemps venu de surveiller ce talentueux jeune joueur qui a paraphe un premier contrat de trois ans, estime a l quelque quatre millions de dollars, americains.Candida au trophee Calder. Saku Koivu sail qu&rsquo;il y eut six joueurs du Canadien nommes recrues de 1&rsquo;an nee: John Quilty (34 points en 48matchs en 1941); Bernard Geoffrion (54 points en 67 matchs en 1952): Ralph Backstrom (40 points en 64 matchs en 1959); Robert Rousseau (45 points en 70 matchs en 1962). le defenseur Jacques Laperriere en 1964 et le gardien Ken Dryden en 1972. Koivu visait aussi une place au sein de 1&rsquo;equipe d&rsquo;etoiles des recrues, comme y sont parvenus Mats Naslund, Steve Penney. Chris Chelios.Koivu a enfile un but lors du dernier match du Canadien au Forum. "C&rsquo;est toujours interessant de trouver le fond du filet, dit-il, mais davantage a 1&rsquo;occasion d&rsquo;une soiree aussi memoable. " Saku n&rsquo;est pas pret d&rsquo;oublier que les anciens viennent symboliquement de lui tendre le flambeau. A lui et a ses coequipiers de le porter bien haut! &#9632;

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“Je vois le Canadien encore plus grand”

<div class="image-hero"><img title="f0021-02" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0021-02909/10266289-1-eng-US/f0021-022.jpg"></div><div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0021-011401/10266296-1-eng-US/f0021-012.jpg" title="f0021-01" width="166" height="140"></div>Claude Ruel n&rsquo;a rien a envier aux batisseurs qui ont marque avant lui 1&rsquo;histoire du Canadien. Depuis plus de 40 ans dans 1&rsquo;or-ganisation du Tricolore, du sang bleu-blanc-rouge lui coule dans les veines.Monsieur Claude est ne a Sherbrooke il y a 57 ans, avec le "CH&rdquo; a la bonne place. Il en a fierement defendu les couleurs comme joueur et entraineur dans les rangs juniors, recruteur, entraineur gagnant de la coupe Stanley et comme directeur du developpementdes joueurs.Ruel a toujours ete un "bon pere de famill ". Il a constamment appele les joueurs "mes p&rsquo;tits gars", peu importe qu&rsquo;ils mesurent 6 pi 5 po ou 5 pi 6 po, comme lui. Selon lui, le talent ne s&rsquo;est jamais mesure au centimetre, mais a 1&rsquo;implication et au desir de vaincre de chacun, de la a exiger un "rendement&hellip; de 110%".Jean Aucoin ecrivait dans le Montreal-Matin, il y a 21 ans, a quel point Claude Ruel a trime dur pour relever les defis. "Le 17 novembre 1957, a Belleville, Ontario, racontait-il, un coup de baton accidentel lui couta un oeil. Ayant a mrenoncer a sa carriere, le jeune defenseur du Canadien junior reussit neanmoins a geonvaincre Sam Pollock de lui laisser &ldquo;diriger 1&rsquo;equipe. Ruel avait alors 19 ans et goccupa par la suite pratiquement tous les &ldquo;posies dans 1&rsquo;organisation du Canadien, Sdont celui d&rsquo;instructeur&hellip;&rdquo;&ldquo;A 14 ans, on disait qu&rsquo;il me serait impossible de jouer avec le Canadien junior. J&rsquo;ai reussi quand meme. Au meme age, on me disait incapable de jouer au baseball chez les juniors. Je 1&rsquo;ai fait quand meme. Plus tard, on jurait que je ne pourrais jouer avec les Indians de Sherbrooke dans la Ligue provinciale de baseball et j&rsquo;ai joue quand meme&hellip; Mais, lorsque j&rsquo;ai ete appele a remplacer Toe Blake, ce fut une toute autre histoire, parce que e&rsquo;est un poste que je n&rsquo;avais jamais convoke&hellip;" Ruel avait 29 ans. Il mena neanmoins 1&rsquo;equipe a la conquete de la coupe Stanley en 1969. Son vis-a-vis, alors a la barre des Blues de Saint-Louis, etait Scotty Bowman.Dix ans plus tard, quand Bowman-devenu entraineur du Canadien-quitta Montreal pour Buffalo, le directeur-gerant Irving Grundman nomma Bernard Geoffrion pour lui succeder, mais e&rsquo;est Ruel qui boucla la saison derriere le banc.Porte-parole de quelques-uns de ses coequipiers mecontents, Guy Lafleur avait alors tenu des propos blessants a 1&rsquo;endroit de Ruel, mais celui-ci ne tarda pas a les lui pardonner.Ruel etait un inconditionnel de Lafleur. C&rsquo;est lui qui 1&rsquo;avait I recommande au Ca-jjfek j? W nadien an repecha-IPBto Oil gede 1971. deprete-II rence a Marcel Dion-ne on Richard Mar-Mk Ruel.Pierre Larouche est aussi de ceux qui ont pleinement beneficie du haut savoir de Claude Ruel. Dans Hockey Sommaire d&rsquo;avril 1980, Larouche confiait a 1&rsquo;auteur de ces lignes et a Gilles Nadeau: "J&rsquo;ai eu peur, tres peur meme quand Ruel a succede a Geoffrion. Je savais combien il attachait de 1&rsquo;importance a la defensive. Je savais cependant & quel point Ruel m&rsquo;avait aide a garder mon moral et ma condition sous le regne Bowman. Il fallait que je gagne sa confiance et que je travaille J&rsquo;ai reussi. Maintenant rharmonie regne entre nous. On se respecte mutuellement. " Cette saison-la, Larouche inscrivit 50 buts et eclipsa la marque de 47 buts de Jean Beliveau, un record vieux de 24 ans par un centre du Canadien.Lafleur, Larouche et des centaines d&rsquo;autres au fil des ans ont beneficie des judicieux conseils de Claude Ruel afin que se perpetue la tradition&hellip; &#9632;

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Du sang bleu-blanc-rouge lui coule dans les veines

<div class="image-hero"><img title="f0023-02" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0023-02998/10266358-1-eng-US/f0023-022.jpg"></div><div class="figure-block image-block"><img src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0023-011391/10266365-1-eng-US/f0023-012.jpg" title="f0023-01" width="162" height="137"></div>Rien n&rsquo;echappe a Mario Lemieux! Meme pas le record de 544 buts de Maurice Richard. Le Magnifique a profile de sa derniere presence au Forum pour inscrire son 545e filet en saisons regulieres, le 24 fevrier dernier.Compteur Sprolifique, Mario Lemieux n&rsquo;a jamais eu la tache facile contre le Canadien, particulierement au Forum. Face au Tricolore, sa production s&rsquo;est limitee a 11 buts et 33 points en 23 matchs. Dans 1&rsquo;enceinte de la rue Sainte-Catherine, il n&rsquo;a amasse qu cinq buts et 15 points en 13 parties, soit une moyenne de 1,15 point par match, contre une moyenne de 2,02 points, partout ailleurs dans, la LNH.Mario Lemieux confiait recemment a Tom McMillan-correspondant de The Hockey News a Pittsburgh-qu&rsquo;il n&rsquo;est pas a 1&rsquo;aise chaque fois qu&rsquo;il envahit Montreal. Mieux que quiconque, il connait la pression qui tenaille les heros locaux de la grande metropole. " Il y a la de quoi vous distraire pleinement&hellip; et c&rsquo;est un peu la meme chose a Toronto. Il y a tellement de reporters aux exercices du matin qu&rsquo;il est devenu difficile de les accommoder tous.&rdquo;Plus jeune, Mario Lemieux ratait rarement une occasion d&rsquo;assister a un match au Forum. Pour lui, c&rsquo;etait " le super-palace du hockey ". Il demeurait tout pres, a Ville Emard. " J&rsquo;aimais 1&rsquo;atmosphere qui regnait au Forum. Je passais de longs moments a compter toutes ces bannieres qui ont marque la glo-Photo rieuse histoire du Canadien. Je venais surtout voir mon idole Guy Lafleur deployer toute sa magie avec une rondelle au bout du baton.&ldquo;Le Forum a toujours ete une place bien speciale ", souligne le deja legen-daire Mario Lemieux. Il s&rsquo;y rendit frequemment avec son pere Jean-Guy, ses freres Alain et Richard et de nom-breux amis chaque fois qu&rsquo;il pouvait mettre la main sur des billets. " Les soirs de hockey a la maison, autour du petit ecran, il y avait aussi de 1&rsquo;electricite dans Pair, surtout a 1&rsquo;epoque de Lafleur. Je revais de suivre ses traces et de jouer aussi un jour avec le Canadien.&rdquo;En polissant son style-surtout avec une production de 133 buts et 149 passes a sa derniere saison dans les rangs juniors-Mario Lemieux commenca a penser qu&rsquo;il lui serait peut-etre preferable de jouer au sein d&rsquo;une autre formation que celle du Canadien.Personnage intensement reserve, le grand Mario voulait de moins en moins etre a la merci des medias de. sa ville natale. Encore aujourd&rsquo;hui, a sa lle saison dans la Ligue nationale, il sent une grande nervosite 1&rsquo;envahir chaque fois que les Penguins de Pitts burgh s&rsquo;amenent a Montreal. Ce Te tait au Forum&hellip; etil en sera sans dou-te ainsi au Centre Molson, oil il risque d&rsquo;etre encore un tantinet moins performant.Ses plus beaux souvenirs au Forum sontsurvenusal&rsquo;oc-casion des matchs de la coupe Canada 1987. Il enfila le but qui raviva 1&rsquo;ardeur des siens et conduisit le Canada a une vic toire en demi-finales, aux depens du gardien Dominik Hasek et de la Tchecoslovaquie. En finale contre 1&rsquo;URSS, il prepara le premier but lors du match initial et poursuivit sur sa lancee a Hamilton, procurant le cham-pionnat a son equipe avec des buts decisifs lors des deux derniers affronte-ments.Mario Lemieux s&rsquo;estime chanceux d&rsquo;avoir pu chausser les patins au Forum: " Bien des jeunes Montrealais n&rsquo;ont pu realiser un tel reve.&rdquo; &#9632;

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S’il avait joue pour le Canadien…

<div class="image-hero"><img title="f0026-01" src="/var/site_2854/storage/images/media2/images/f0026-011583/10266479-1-eng-US/f0026-012.jpg"></div> &#9632;

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